Chef de l’Hôtel Restaurant Les Pins à Sillans-la-Cascade
Le parcours d’Éric Pinochi ne l’a pas mené directement au monde de la restauration. Passionné de pâtisserie et de cuisine depuis toujours, Eric s’oriente tout d’abord vers l’enseignement, en tant que professeur de mathématiques, un métier qu’il exercera durant 18 ans (1989-2007). En 2002, il se lance dans la pâtisserie tout en poursuivant sa carrière d’enseignant. Il se forme auprès de pâtissiers et de grands chefs, sans passer par la case « école ».
Curieux de nature, aimant la nouveauté et possédant une gigantesque bibliothèque, le Chef continue d’apprendre. Les stages qu’il suit lui permettent de se perfectionner et de découvrir de nouvelles techniques et recettes.
Ses clients peuvent ainsi profiter de ses nouvelles connaissances au travers des plats qu’il propose à la carte.
En 2010, Éric Pinochi ouvre « l’Hôtel Restaurant Les Pins » à Sillans-la-Cascade, un petit village sur les collines du Var. Le Chef y propose des plats simples, une cuisine traditionnelle, mettant en avant les saveurs des produits issus de l’agriculture locale.
Ses engagements environnementaux
Éric Pinochi, a toujours vécu au contact de la nature et cela se ressent dans le choix de ses fruits, légumes, viandes… Amoureux des bons produits, il veut en faire profiter ses clients, tout en faisant attention à ce qu’il leur propose : origine, mode de production, saisonnalité et qualité sont primordiaux. Le Chef est en lien avec des agriculteurs locaux, l’exploitation se situant à Sillans-la-Cascade et 90 % de ces produits sont issus de l’agriculture biologique.
Le Chef souhaite que les produits de la mer qu’il utilise en cuisine soient également respectueux de l’environnement. Soucieux de la préservation des ressources de la mer, le chef a pu participer au projet « Restaurateurs et pêcheurs, un partenariat pour des ressources de la mer durables », mené par Ethic Ocean dans le Var avec l’APAM. Conscient des enjeux des océans, le chef ne propose plus à sa carte de poissons menacés ou en voie de disparition. « Pas de bar sauvage à ma carte », déclare Eric Pinochi.
